Rencontre sous un ciel orageux [LIBRE]

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Dimanche après-midi.
Le ciel se couvrait de plus en plus. Un peu plus tôt, il y avait eu un soleil radieux. Enfin, ce n’était pas pour déplaire au jeune prince que le temps ait ainsi changé. Il ne risquait plus de bronzer maintenant et garderait donc sa jolie peau blanche. Enfin… Pour le peu de peau qui dépassait de ses vêtements… Son visage et ses genoux ? Oui, c’était bien tout. Le jeune homme portait une chemise blanche avec un nœud noir , un short noir avec des bottes noires et des gants. Bien entendu, il avait aussi son bandeau noir sur l’œil droit. Il n’y avait qu’en dormant qu’il l’enlevait si bien que tout le monde devait penser qu’il était aveugle de cet œil… Aucune importance.

Le jeune homme déambulait sans véritable but dans les rues. Peu avant, il avait été commandé une magnifique canne comme on n’en faisait plus. Il savait bien qu’il devait être le seul à utiliser des objets comme cela mais il suffisait de le regarder pour comprendre que cet accessoire complèterait parfaitement bien son style victorien. Il avait une passion toute particulière pour cette époque et aimait porter des vêtements proches de ce temps. Juste une lubie de plus mais personne n’oserait jamais dire quoi que ce soit tant il était beau vêtu ainsi.

Il avait choisi de passer par le marché ouvert par plaisir. Il n’y achetait jamais rien. En fait, il n’achetait jamais rien à moins de cents dollars. Il était riche et le montrait sans aucun problème. Il se contentait donc de regarder les étalages en prenant parfois en main un objet qui l’attirait. En général des vieilleries qui étaient susceptibles d’avoir une quelconque valeur. Les gens ne se rendaient pas compte des fois du prix qu’ils auraient pu tirer de certains objets. Il les leur rachetait au prix qu’il estimait être véritable. Il faisait ensuite expertiser les objets et jusque là il ne s’était jamais trompé sur ses trouvailles.

Là, le bel homme était en train de regarder une bague. Argent vieillie sertie d’un saphir énorme et magnifique. La pierre devait bien faire la moitié de son pouce ! Il observa le bijou de plus près quand il fut bousculé et que son trésor tomba par terre. Il se retourna vers la personne qui venait de la bousculer et s’exclama :

- Auriez-vous l’obligeance de bien vouloir vous excuser et de ramasser la bague que vous venez de faire tomber ?

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Je ne faisais que me ballader en ville, ma journée au bar avait été offerte et j' avais fini par déambuler dans les rues. j'aurais préféré être seul mais voila, je ne l'étais pas. Une certaine élève de la day class ne collait au basque sans arrête. Etrangement cela m'amusais de la voir courir partout comme une enfant. Il était vrai que l'on avait tendance à l'oublier en la voyant toujours réservée et attentive à tous les besoins des autres. Nos pérégrination dans les rues commerçantes avait fini par passer par le marché couvert et je la perdis de vu dans la foule, mais je savais que si ce n'étais moi ce serait elle qui me retrouverait. Il y avait ce que les homme d'aujourd'hui appelle une brocante, chose que je n'avais encore jamais vu. Les gens vendait de tout et de toutes les époques et pour un prix dérisoir. S'il savait l'argent qu'ils pouvaient se faire rien qu'avec un de ces minusculs objets.

- Auriez-vous l’obligeance de bien vouloir vous excuser et de ramasser la bague que vous venez de faire tomber ?

J'étais entrain de détailler une magnifique montre à gousset, encètre de la montre actuelle qui se porte à présent au poignet lors que j'ai entendu cet voix impérieuse d'enfant. Je compris tout de suite qu'il s'agissait d'une noble et je ne me tromapis pas vu la façon dont il était vétu. Chemise blanche, noeud noir, short noir, botte noir, bants, bandeau d'oeil noir et canne et tout en style victorien. Cela ne passait pas inaperçu et en plus l'enfant avait le verbe facile, cela promettait.
La personne qui avait bousculé l'enfant semblait très peu enclin à vouloir faire ce geste et montrait une certaine iritation. mais ce fut la façon dont le garçon le regardait qui le fit rentrer dans une colère noire. A ma grande stupeur personne ne bougea. Il semblait que le riche n'étaient guère appréciés. Je r&agis très vite,me frayant un chemin vers eux dans la foule. Au moment au l'homme allait frapper l'enfant, je saisis son bras par derrière et le maintins ainsi pendant un bon moment jusqu'à ce que je sentis sa tension s'abaissée. Il partit en mogréant. je ne préfère même pas savoir ce qu'il disais. Un éclat attira mon regard. Il s'agissait d'une bague en argent vieilli sertit d'un immense saphir resplendissant. Hélas ce dernier s'était fendu en ertant le sol. Je le ramassa et l'épousseta.

"Vous devriez faire attention. Ced lieux ne sont guère sûrs pour quelqu'un comme vous."

Il fallait dire qu'habiller d'une veste de cuir noir, d'une jean sombre et d'une veste claire déboutonnée sur quasiment toute sa longueur j'avais le look antipodique du jeune homme.

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L’homme semblait peu désireux de s’exécuter. Bien entendu, personne n’aimerait ça. Après tout, c’était une humiliation publique mais le jeune homme s’en fichait. Il n’était pas d’humeur. Son regard était glacial et sûr de lui. Ou l’homme obéissait ou il risquerait une plus grande humiliation. Kane n’avait pas l’habitude qu’on lui manque de respect et il le faisait en général payer. Puis, cet impudent leva la main pour le frapper. Le jeune homme serra sa canne avec la ferme intention de s’en servir mais un homme intervint avant cela. Kane le regarda. Bien qu’il soit surpris par ce geste, il n’en laissa rien paraître. Quant à la bague, il n’avait toujours pas l’intention de la récupérer et la laissa par terre.

Il regarda un long moment le jeune homme qui lui était venu en aide. Ses vêtements étaient bien différents des siens mais lui allaient parfaitement. Kane ne ressentait aucune hostilité ni aucune magouille derrière son geste. Il ne semblait pas voir agit par intérêt. Mais Kane savait qu’il ne fallait pas toujours se fier aux apparences ni à ses intuitions. Par contre, il sourit aux conseils qu'on venait de lui faire. Oui, ces lieux n'était pas sûrs pour une personne aussi puissante que lui. Il le savait bien. C'était là que sa canne entrait en jeu. Elle dissimulait une lame. Mais même sans ça, un coup de canne pouvait faire très mal et l'intervention de cet inconnu avait empêché le malpoli d'en recevoir au moins un voire plus.

- Et je vous remercie pour votre intervention. J’ai une dette envers vous désormais. Demandez-moi ce que vous voulez et vous l’aurez.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Kane était très à cheval sur la politesse. C’était pour cela que, malgré son habituelle arrogance, il avait remercié l’inconnu. Et il était en effet tout à fait disposer à lui offrir ce qu’il voudrait. Qui ne désirait rien en ce monde ? Le désir était le moteur même de la vie. Et il n'y avait rien qu'il ne pouvait acheter ou se procurer en ce monde. L'argent ouvre toutes les portes...

- Je me nomme Kane Abe. Puis-je connaître le nom de mon bienfaiteur ?

Encore une fois, pure politesse. Il ne projetait pas de revoir l’homme une fois sa récompense donnée. Néanmoins, il était toujours utile de le savoir. On ne prend jamais trop de précautions et ses intuitions pouvaient le trahir. Peut-être même ferait-il une recherche sur cet inconnu ?

Invité

J’ étais agréablement surpri de découvrir que la politesse n’avait pas disparu dans la mondanité durant tous ces siècles. Ce gosse devait être un survivant, un rescapé d’une espèce en voix de disparition. Mais j’avais aussi découvert au fils de mon éternelle fuite ou errance qu’il y avait politesse et politesse. La politesse hypocrite, qui consistait à se mettre quelqu’un dans la poche et l’utiliser plus tard si nécessaire, et la politesse comme simple marque de respect pour autrui. Cependant quelque chose me chiffonnait dans cette manière d’agir. J’avais la désagréable impression d’être le jeune homme le jugeais non pas sur son apparence mais sur ses actes. Chose rare de nos jours mais dangereuse vu ma nature. Qu’allais-je faire si un humain découvrait que j’étais vampire ? Bon ! C’était déjà fait, mais c’était pas tout à fait pareil.

-Et je vous remercie pour votre intervention. J’ai une dette envers vous désormais. Demandez-moi ce que vous voulez et vous l’aurez

Mon sourire se figea en entendant ces mots. C’était très aimable de sa part de me le proposer mais cela me peinait à un point inimaginable pour les humains.

« J’ai bien peur que vous ne puissiez pas me donner ce que je désire, ou me rendre ce que j’ai perdu si vous préférez. Je crois que la dette devra attendre une autre fois, hélas. »

j’avais onte d’avoir imaginer à l’entente de cette question aux visage de mon aimée et de mes parents. Si jamais mon vœu s’était réalisé, comment auraient-ils réagi en découvrant la décrépitude de ce monde autrefois si majestueux ? Mal très certainement. Il était logique que cet enfant pensait à quelque chose de matériel puisqu’il avait grandit dans cette société de consommation permanente.

-Je me nomme Kane Abe. Puis-je connaître le nom de mon bienfaiteur ?

Cette fois si je garda le silence mais pour réfléchir à une réponse. Car il était évident que cette question n’était que pour politesse et non de l’interêt. Au final il était également corompu par le pouvoir de l’argent. Qui ne l’était pas actuellement ? Je me serais baffer rien qu’à cette idée. Je lui répondit d’un timbre légèrement ironique.

« Politesse de respect obligé ou politesse interessée ? Je dois admettre que vous posséder un très joli nom mais j’ai bien peur hélas, que votre cœur ne soit pas aussi beau. Tant que vous n’aurez pas répondu à cette question le plus sincèrement je me verrais contraint de vous cacher mon nom. »

J’avais été très froid avec lui, chose qui mettait habituelle. Après toutes ces années de solitude j’avais commencé à hair les autres. * Une voix féminine s’éleva dans la foule et je tourna la tête vers cette dernière. Au final la gamine m’avait retrouvé…. Et il semblait même qu’elle avait faite des emplettes. Mais ce fut lorsqu’elle se trouva à proximité que je remarquais qu’elle c’était changée. J’étais consternée. Elle avait trouver moyen de troqué sa tenue stricte pour une robe beige très légère et ample à col en V, laissant apparaître un collier où pendait un lapi-lazuli très clair.

« Un cadeau de ton frère ? »

Son sourire disparu à cette question, ocha la tête et la tourna vers Kane Abe qu’elle dévisageait ouvertement. Je la frappa derrière sa petite tête aux cheveux longs et presque crême pour la rappeler à l’ordre.

« Ne dévisage pas les gens de la sorte, Quest ! je vous prit de l’excuser. J’aimerais vous garantir que cela ne recommencera pas mais…… »

Je feta un regard en biais à ma jeune compagne, plein de sous entenduse. *

[ Édit by Marianne : Heise Khiel, on ne joue pas les personnages des autres. Et tu sais si Mina a bientôt fini ses exams ? ]

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- Cela me va également.

Lui rendre ce qu’il avait perdu ? Encore un sentimentaliste qui pleurer un mort ? Kane avait perdu toute sa famille mais il ne les pleurait plus. Il tenait simplement à se venger. Pas pour ses morts mais pour lui-même. Ceux qui avaient trahis allaient payer, comme sa tante. Il avait depuis longtemps décidé de fermer son cœur pour être plus « fort ». Plus aucun sentiment ne devait exister en lui ou du moins, ne devait être visible.

Kane sourit à la réplique de l’inconnu. Il aurait été incapable de savoir ce qui l’avait le plus amusé. Le fait qu’il mette en doute son intérêt pour son nom ou le fait qu’il parle de la laideur de son âme. Les deux avait un coté amusant. Kane savait que son âme était noire. Il ne s’en cacher pas. Vivre dans la vengeance n’était pas un modèle de vertu et de beauté.

- Respect obligé ? Non, loin de là car personne ne m’oblige à rien. Intéressée ? Non plus. Je ne pense pas que vous puissiez m’être « utile » dans mes projets même si vous commencez à m’intriguer. Il s’agit simplement d’une véritable question. J’aime savoir à qui je parle surtout quand j’ai une dette envers cette personne.
» Et comme je vous l’ai dit, vous m’intriguez. D’abord vous refusez de me donner votre nom et ensuite vous remarquez immédiatement que mon âme est corrompue même si je ne suis pas sûr que vous saisissiez réellement comment.
» Je vous ai répondu sincèrement car je haïe le mensonge. Me donnerez-vous votre nom maintenant ou n’avez-vous aucune envie qu’un être corrompu le sache ?

Puis, une jeune fille arriva. Ils échangèrent quelques mots. Kane suivit simplement la scène sans intervenir et sans intérêt. Il nota néanmoins le changement de visage de la jeune fille à la mention de son collier. Aucune importance une fois de plus. Le fait qu’il l’ait dévisagé non plus ne lui importait pas. Il en avait l’habitude. Il se contenta de lui rendre son regard sans broncher. La seule chose qui l’énervait été son manque de politesse. S’il n’est certes pas poli de dévisager les gens, cela ne l’ait pas non plus de ne pas les saluer. Kane détestait ce genre de comportement auquel il n’était que trop habitué.

- Cela ne fait rien. La politesse est une denrée rare à notre époque. Je ne suis pas étonné que certaines personnes l’oublient. déclara-t-il d’un ton aussi neutre et léger qu’avant.

Kane avait un don de sortir des paroles dures sans changer de ton ou son visage angélique. Cela avait tendance à en énerver plus d’un mais lui ça l’amusait. Il avait encore un coté assez enfantin, capable de rire de la douleur des autres.

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(C’est pas grave ….et puis ça m’arrange. Xd ; Mais merci de t’en soucier.)

Elle avait perdu de vu son ami dans la foule. Pas grave, elle finirait tôt ou tard par le retrouver. Depuis qu’elle avait découvert son secret, elle traînait la plus part du reste de son temps libre avec lui non par qu’elle en était obligée bien au contraire, c’était de son plein grés qu’elle venait le voir, à son grand malheur à lui qui faisait tout pour se débarrasser d’elle, ce qui la faisait rire. Elle cherchait désespérément à le sortir de la prison de glace dans laquelle il s’était réfugié et sa méthode semblait marcher. Elle avait réussit à le traîner or de son appartement et le mener au marché où elle l’avait finalement perdu de vu. Non décontenancée, elle était allée chiner dans le coin des vêtements où elle s’était empressée de troquer sa tenue stricte composée d’une jupe droite noire et d’un haut de la même couleur contre une longue robe beige légère à col en V. Elle avait l’impression de se libérer de sa condition dans cette tenue. Mise à par le fait qu’elle portait un pendentif qui sillait parfaitement avec la robe qu’elle allait devoir porter lors d’une de ces nombreuses soirées mondaines dont elle n’avait que faire mais auxquelles elle était obligée d’assister. Elle croisa alors un homme qui pestait contre les gosses de riches et leur pourfendeur à touts les coups si elle remontait à contre sens la direction que l’individu venait de prendre, elle tomberait sur son ami. Cela ne manqua pas et elle l’appela avant de se précipiter dans sa direction.

-…répondu sincèrement car je haïe le mensonge. Me donnerez-vous votre nom maintenant ou n’avez-vous aucune envie qu’un être corrompu le sache ?

Elle avait certainement du interrompre une discussion importante. Son sourire disparu lorsque son ami fit référence à son tuteur. Depuis qu’elle le connaissait elle le nommait son « grand frère » alors qu’elle n’était qu’une orpheline du peuple tandis que lui était de haut rang. Elle préféra regarder l’autre personne et le dévisagea sans même s’en rendre compte. Vêtu d’un cache œil et à la mode ancienne, pourquoi avait-elle l’atroce impression de déjà l’avoir rencontrer ? Les seuls endroits où elle pouvait croiser les gens de cette espèce était pendant les soirées où elle restait seule adossée dans un coin avec les regards moqueurs des bourges sur elle. Il allait de soit que tous savaient qu’elle ne devait sa présence que par l’immense bonté de son tuteur. Elle sentit le coup derrière sa tête la ramenant à la réalité. Et elle baissa la tête pour ne pas croiser le regard plein de reproche de son ami.

-Cela ne fait rien. La politesse est une denrée rare à notre époque. Je ne suis pas étonné que certaines personnes l’oublient.

Un ton froid et indifférent pour des paroles si dure. Elle se remémorait à présent et un sourire amusé et non malsain se dessina sur son visage. Lors d’une soirée des plus ennuyeuses de son existence elle avait eu le privilège de sa place d’assister à une scène plutôt amusante : une jeune fille remettait en place et rabaissait d’une manière affreusement subtile, et similaire, les adultes.

-Il est vrai que je ne suis pas aussi poli que vous mais j’ai au moins la mémoire des gens que j’ai rencontré en des lieux et des habits différents. Je préfère largement mes mauvais côtés dont je suis consciente et non l’apparence des dindes de salons qui ne font que se pavaner à chaque soirée. Alors cher Abe Kane veuillez excuser mon franc parler. Autre trait de caractère disparu de nos jours que l’on qualifie lorsque mal nous en prend de mauvaises manières ou de défaut.
Pour enfoncer d’avantage le clou et bien se faire comprendre, elle fit une révérence que seul les femmes pouvaient faire lorsqu’elles portaient une robe lors des soirées mondaines.

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La réponse du jeune homme me fit sourire, développée et ne manquant pas de mordant tout en était innébranlable. Avoir une habilité de parole aussi élevé alors qu’il était si jeune. C’était admirable, moi-même il m’avait fallu énormément de temps pour avoir ne serait ce qu’un semblant de cette souplesse verbale. Bien plus qu’une simple vie humaine. Ce ton froid et indifférent pour des paroles si dure. C’tait plutôt utiliser par des personne à l’âge bien avancé. Cependant la réaction de sa compagnie d’infortune le surprit. Elle si réservé de nature avait tendence à faire oublier qu’elle était d’une franchise non disimulée qui pouvait faire très mal sans même qu’elle s’en aperçoive.

-Il est vrai que je ne suis pas aussi poli que vous mais j’ai au moins la mémoire des gens que j’ai rencontré en des lieux et des habits différents. Je préfère largement mes mauvais côtés dont je suis consciente et non l’apparence des dindes de salons qui ne font que se pavaner à chaque soirée. Alors cher Abe Kane veuillez excuser mon franc parler. Autre trait de caractère disparu de nos jours que l’on qualifie lorsque mal nous en prend de mauvaises manières ou de défaut.

Je chercha à retenir un éclat de rire mais je ne pus que pouffer face à autant de franc parler. J’vais eu la délicatesse d’essayer de ne pas l’entendre mais sans trop de succés. Elle n’avait pas la souplesse du langage qu’avait son adversaire mais ce qu’elle avait dit était tristement vrai sur un point, les bons côtés étaient très facilement tourner en dérision de nos jours. Et Abe kane pouvait jouer aisément sur ce principe afin de mettre hors jeu la pauvre Mina. Je réussis à me calmer et rendit la bague au vendeur. Celui-ci me fit payer le double de ce qu’il en voulait pour la perte d’un objet aussi précieux. Je garda pour moi le fait qu’il en demandait largement moi que la véritable valeur de cet objet. Pour lui il ne s’agissait que d’une vulgaire pierre sans valeur et sertie d’une manière originale. Les humains n’avaient pas seulement perdu leur valeur, il avaient également perdu la valeur des choses.

« Pauvre de moi. Dans quel monde suis-je tombé. »

Je regarda de nouveau le jeune homme avec un visage ferme.

« Vraiment navré pour son franc parler mais je dois avouer que vous l’avez un peu chercher. Si encore une fois vos dires étaient irréfutables. Je veux bien vous donner mon nom, je serais même amusé de savoir vos réactions au fure et à mesure de vos recherches à mon sujet. Si toute fois vous les ferez. Bien que je n’en doute guère. J’espère que vous possédez une santé bien ferme car vos découvertes risquent de changer votre façon de voir les choses sur ce monde. De plus fouinez dans le temps risquera de vous mètre en danger de mort. Et croyez le ou non je ne plaisant pas le moins du monde. Mon nom est Heise Khiel. Ravi de vous rencontrez.»

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La réponse de la jeune fille fit sourire l’arrogant jeune homme. Elle l’avait donc vu lors d’une soirée où il avait été rappelé à ces imbéciles qu’il vivait encore et qu’il ne fallait pas l’oublier. De plus, elle l’avait également reconnu. Certes, cela était bien facile mais il était surpris d’avoir marqué d’autres esprits que ceux des intéressés. Par contre, il devait bien reconnaître n’avoir aucun souvenir d’elle… Il y avait tellement de monde lors de ces soirées qu’il ne se donner pas la peine de regarder plus loin que le bout de son nez.

Puis, l’homme éclata de rire. Kane le vit également payer la bague en s’étonnant d’abord. Il n’était pas la cause de cette perte. Certes, Kane n’aurait pas voulu payer alors que c’était l’autre type qui l’avait bousculé et provoqué la perte d’un si bel objet mais Heise n’avait vraiment pas à agir ainsi. Kane se demandait si lui aussi avait remarqué la véritable valeur de cette bague ? Peut-être bien. Il semble être différent de la plupart des autres hommes. Kane avait la même sensation qu’en présence de la Night Class. Un charme venu d’ailleurs.

- Ne vous inquiétez pas pour cela. J’avoue que j’aime les personnes franches plutôt que les lèches-bottes hypocrites qui m’entourent généralement. La franchise est également une valeur qui se perd. Ravi de connaître enfin votre nom. Vos paroles m’intrigues aussi peut-être enquêterais-je sur vous à l’avenir comme vous me le déconseillez.

Puis Kane se tourna vers la jeune fille à qui il n’avait pas encore vraiment fait attention. Il prêtait rarement attention aux femmes. Les seules qu’il côtoyait finissaient dans son lit. En dehors de cela, il n’y avait rien d’intéressant chez elles. Toutes plus superficielles et intéressées les unes que les autres. C’était la seule utilité qu’il avait trouvé chez elles. Il savait être bien vil de penser d’elles ainsi. Mais cela ne l’empêchait pas d’en traiter quelques unes différemment. Certaines femmes retenaient parfois son attention pour autre chose que le sexe. Mina sembl ait bien franche et cela lui plaisait.

- Votre révérence était magnifique mademoiselle. Pardonnez-moi de ne pas me rappeler de vous. Il y a tant de monde lors de ces soirées ! Et puis, je reconnais n’y faire que de petites apparitions avant de m’éclipser pour ne pas mourir d’ennui avant la fin.

Le fait d’avoir été vu vêtu d’une robe ne le dérangeait absolument pas. Et puis, cela lui allait aussi bien que des vêtements masculins. Certains hommes tombaient d’ailleurs plus facilement dans ses bras en le voyant ainsi vêtu. Les hommes étaient tant semblables aux femmes ! Si facile à charmer ! Mais plus facile de s’en débarrasser tant certains n’admettaient jamais leur penchant pour ceux du même sexe…

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La jeune day class frissonna lorsqu’elle entendit la menace. Pourquoi heise khiel disait-il une chose pareille à Kane ? 2tait-ce par ce qu’elle connaissait déjà l’existence des vampires qu’elle n’y avait pas eu droit ? où alors était ce tout simplement pour dissuader le jeune homme de faire ces recherches ? En tout cas le résultat était là. Abe kane ne comptait nullement rester sans rien faire. De plus il semblait ne pas lui tenir rigueur de son franc parler et cela la soulageait. Elle avait très facilement tendance à s’emballer lorsqu’elle était avec des gens dont les valeurs humaines étaient avoisinantes de 0 et qui regardaient de très hauts les autres. Aussi cela lui portait souvent préjudice. Cependant lorsque Kane reposa son regard sur elle, elle le lui rendit, décelant chez lui une infime attention de sa part. C’était comme s’il ne regardait rien autour de lui, comme s’il ne l’avait jamais vu jusqu’à présent. Cela ne la dérangeait pas puisqu’elle avait fini par devenir une partie du décor dans bon nombre des endroits où elle se rendait.

- Votre révérence était magnifique mademoiselle. Pardonnez-moi de ne pas me rappeler de vous. Il y a tant de monde lors de ces soirées ! Et puis, je reconnais n’y faire que de petites apparitions avant de m’éclipser pour ne pas mourir d’ennui avant la fin.

Qu’il ne se souvienne pas d’elle ne l’étonnait pas, saurait été l’inverse qui l’aurait surprit. Elle ne put que sourire face à autant de vérité.

- Oubli pardonné avec succès. Je dois vous avouer que j’ai beaucoup apprécié votre petite apparition ce soir là surtout lorsque vous avez remis en place vos défractaires. J’ai bien cru que votre père allait avoir un infarctus en vous voyant ainsi. Mais le moment que j’ai le plus savourez ce fut lorsque vous vous êtes occupés de mon frère qui avait par ailleurs un peu trop exagéré sur la boisson. Pauvre de moi. J’avoue m’être rabaisser à leur jeu favori durant ces quelques instants.

Elle regardait à présent Heise Khiel qui semblait s’être calmer de son fou rire et se mordit les lèvres pour ne pas lui demander ce qu’il faisait lorsqu’elle le vit payer la bague et du se pendre à son bras pour pouvoir la voir de plus prêt. Un saphir fellé sur toute sa longueur monter sur de l’or véritable. Puis elle le suivit lentement en silence.

- Dis heise…. Pourquoi ne pas lui avoir dit le véritable prix de cette bague ?

En disant cela elle amena sa main à son coup touchant au passage son collier. Collier qu’elle allait devoir porter lors de la soirée à venir. L’air hautain de Kane la fit sourire tandis qu’elle plongeait son regard marron-rouge dans cela du garçon.

- Serez-vous à la soirée organisée la semaine prochaine ? J’aimerais beaucoup vous revoir. Vous m’apprendrez alors comment vous arriver à les tourner en dérision d’une manière aussi fine.

On voyait sur son visage bien elle était curieuse et non viscieuse mais également qu’elle espérait y trouver un visage familier et un peu complice.

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Je ne savais comment interpréter le sourire du jeune homme à la réponse de Mina. Il semblait ne regarder que le bout de son nez alors comment avait-il pu se souvenir d’elle ? Par ailleurs il semblait surpris de le voir payer la bague. Rien de plus normal pour un œil expert.

- Ne vous inquiétez pas pour cela. J’avoue que j’aime les personnes franches plutôt que les lèches-bottes hypocrites qui m’entourent généralement. La franchise est également une valeur qui se perd. Ravi de connaître enfin votre nom. Vos paroles m’intrigues aussi peut-être enquêterais-je sur vous à l’avenir comme vous me le déconseillez.

Je le regarda quelques secondes du coin de l’œil et finit par hausser les épaules.

« Faite comme bon vous plaiera. Je n’ai pas à faire le gendarme. Après tout je vous aurais prévenu. »

je commençais à partir de cet étal en faisant sauter la bague ans ma main l’esprit au loin dans des souvenirs dont je n’arrivais pas à me défaire. J’étais encore beaucoup trop sentimental. Je sentis un poids autour de mon bras et regarda le visage suppliant de mina. Je souffla un bon coup et lui tendit la bague. Celle-ci la regarda rapidement avant de le la lui rendre.

-Dis heise…. Pourquoi ne pas lui avoir dit le véritable prix de cette bague ?

« Un objet n’a plus aucune valeur si on ignore ce qu’il vaut. En réalité cette pierre ne vaut même pas le prix à laquelle je l’ai payée. J’ignore complètement pourquoi je l’ai prise peut-être que je ne voulais plus voir un si bel ouvrage traiter de cette manière. A l’heure actuelle les gens ne jugent que par l’argent or ce principe est très branlant, il ne suffit que regarder les fluctuation de la bourse pour s’en rendre compte…les gens m’écœurent à prétendrent tous savoir sur des valeurs qu’ils ont universalisés sans les comprendre.»

Elle semblait m’avoir écouter et je regretta de lui avoir répondu. A chaque fois elle trouvait moyen de faire inconsciemment une analyse psychologique des gens. Du moins c’est ce qu’il me semblait.

-Serez-vous à la soirée organisée la semaine prochaine ? J’aimerais beaucoup vous revoir. Vous m’apprendrez alors comment vous arrivez à les tourner en dérision d’une manière aussi fine.

« C’est donc pour ça que ton frangin t’a offert ce collier. Pour te rappeler à l’ordre. Jeune homme faite moi plaisir et pourrissez l’existence de cet enfoiré ….. Je n’utilise pas ma faveur, faites ce que vous voulez vous êtes libre après tout.»

*Vous n’êtes pas en laisse contrairement à certain.*

Mon ton avait été plus ferme et plus froid que je ne l’aurais souhaité. Quant à mes yeux ils étaient des yeux d’assassins mais ça je l’ignorais, et même si je l’avais su je n’en avais que coudre. La pensée des gens ne m’atteignait plus depuis bien longtemps. Un léger éclat doré me rappela que j’avais toujours la bague.

« L’un de vous deux la veut ? je ne sais pas quoi en faire. »

Invité

¤Si seulement il avait vraiment eu un infarctus…¤ pensa le jeune homme.

Mais au final, cela aurait été une mort bien trop douce pour cet homme. Kane entendait le voir souffrir et le détruire avant de le tuer. Bien entendu, il n’allait pas dire une chose pareille à voix haute et en compagnie d’une jeune femme. Bizarrement, il se disait que Heise ne serait pas surpris s’il l’avait dit. Peut-être parce que cet homme mystérieux semblait avoir vécu bien des choses et en connaître bien d’autres.

Kane tenta de se rappeler de qui pouvait être le frère de Mina. Il y avait souvent des personnes qui abusées de la boisson lors de ses soirées et qui au finale faisait honte à leur rang. Il en remettait souvent en place quand ces derniers venaient jusqu’à lui. Il se remémora donc ses dernières apparitions en public en robe. Il n’allait qu’à celles qui avaient de l’importance pour son père. Le souvenir lui revint subitement. Oui ! Il voyait qui pouvait être le frère en question et sourit à ce souvenir. Le nom de la jeune fille lui revint également en mémoire.

- Je crois que je vois qui est votre frère…

Il écouta ensuite la conversation sur la bague. La réponse du mystérieux homme le fit sourire. Il ne trouva rien à ajouter. Le pouvoir de l’argent est terrifiant. Kane l’avait compris depuis longtemps. Il savait également que l’argent n’achète pas toujours tout et qu’il existe des choses dont la valeur est inestimable. Il pensait notamment à la vie humaine. On pouvait payer pour avoir un enfant, pour ôter une vie… Mais la valeur de ces vies valait bien plus que ce qu’on leur accordait. Mais même en en étant parfaitement conscient, Kane utilisait sa fortune pour arriver à ses fins. On pouvait même acheter des sentiments avec ! Vraiment pratique !

Puis, Mina lui demanda si elle serait à la prochaine soirée. Il ne savait pas encore. Peut-être bien mais pas en femme cette fois. Ce n’était pas nécessaire, son père n’y serait pas. Il était actuellement en voyage à l’étranger. Mais peut-être irait-il vu qu’elle lui demandait ? Mais ce fut le ton froid de Heise qui finit par le convaincre de s’y rendre.

- Pourquoi ? J’avoue ne pas avoir prévu de m’y rendre mais vous venez tous deux de me convaincre. Néanmoins, miss Quest, paraître en ma compagnie risque de vous attirer bien des problèmes, je tiens à vous prévenir.

¤ Dieu seul sait de quoi mon père est capable, enfin, s’il existe…¤

Ou plutôt, il était l’un des seuls à le savoir et s’en prendre à une fille avec qui son fils passait du temps autrement qua dans un lit serait sans doute extrêmement tentant…

- Offrez lui la bague, dit-il en parlant de Mina. C’est une belle pierre et elle lui conviendra mieux qu’à moi.

[Désolée pour l'attente... Il y a trop de bruit en semaine chez moi pour poster tranquillement...]

Invité

(aucune importance pour le retard, temps que tu réponds.)

Mina écoutait attentivement les explications de heise khiel. Intéressant bien qu’un peu trop compliquer pour elle. A croire qu’il faisait en sorte de rester un véritable mystère pour les autres. Ah !!! Si seulement les masques pouvaient tomber aussi facilement…. Tout irait bien mieux.

Je crois que je vois qui est votre frère…

Et bien vous avez bien de la chance, pensa-t-elle. Et à cette réflexion elle se mordit la lèvre inférieure. Depuis quand tenait-[/size]elle autant de rancœur envers son « frangin ».
Le sourire qu’elle vit sur le visage du jeune aristocrate à la réponse de son compagnon, lui glaça le sang. Il donnait l’impression d’être parfaitement en accord avec lui et l’avoir comprit bien que….. certaines choses semblaient avoir été passées sous silence. Elle avait en horreur d’être tenue à l’écart.

-Si je comprends bien ce que tu veux dire… c’est que l’argent ne fait pas le bonheur… c’est ça heise ?

Mina avait la « sale » habitude de toujours regarder dans les yeux les gens avec qui elle parlait. Aussi se tortillait-elle dans tous les sens pour pouvoir voir l’homme et Kane à chaque fois qu’elle leur adressait la parole sans pour autant perdre de vue l’autre. Cela pouvait paraître comique…ou non. Lorsqu’elle avait pausé la question à Abe kane elle ne s’était pas attendue à une réplique aussi froide de son ami vis à vis de son frère. C’était comme si la pensée de celui-ci l’avait traversé de part en part.

-Il ne me tient pas en laisse !! c’est juste……que ….je lui dois bien ça.

Hiese khiel semblait ne pas l’avoir entendu. Et bien que les derniers mots de la réponse de l’aristocrate auraient du lui faire peur, un magnifique sourire s’étira sur son visage.

-Si vous saviez combien je me moque des risques. Le fait que vous connaissiez mon nom me fait très plaisir mais…….

La réponse que le jeune aristocrate donna à Heise pour la bague la surprit. Elle s’était attendue à ce qu’il la preine et non qu’il le la lui laisse. Y avait-il quelque chose dont elle devait se méfier derrière ce geste ? L’œil de l’aristocrate non caché par le bandeau ne semblait pas rire méchamment, aussi accepta-t-elle le joyau. Elle n’osait plus dire au noble qu’elle n’était qu’une pièce rapportée dans cette famille. Comment allait-il réagir en le sachant ? Et le savait-il déjà ? elle en doutait fortement car elle savait que le monde des riches était très fermé mais en même temps les informations qui y circulaient, étaient très filtré. Ainsi lors de ses apparitions en publique il lui arrivaient de revoir des visages surpris de la découvrir comme la « petite sœur » du fils Quest. Une étale attira son attention.
-ne m’attendez pas je vous rattrape.

Invité

je posa ma main sur le haut de la tête de ma jeune humaine dans un élan d'affection si rare chez moi, et lui ébouriffa le dessus de la tête tout en lui souriant et en gardant le silence à sa question. Il n'était pas faux que l'agent apportait le malheur avec lui mais il permettait d'avoir un bonheur très éfémère de temps à autre. Moi même j'avais du mal avec cette notion d'argent si différente et similaire selon les régions du glob. j'ignorais d'elle pouvait se dendiner autant et il fallait dire que c'était assez désagréable surtout lorsqu'elle restait toujours attacher à mon bras malgré ma malencontreuse phrase. Elle ne s'était pourtant pas prier de me planter ses ongles dans ma peauà cet instant. Quand à moi je me comptantais de la regard d'une manière neutre avec mon visage froid qui ne souriait plus depuis bien longtemps.

Le fait de savoir le jeune aristocrate avec la fille me rassurais en partie. Au moins elle serais moins seul durant ses longues soirées. cependant je ne pu que froncer les sourcils en entendant que sa proximité comportait certains risques. ce fut donc dans un cetain soulagement que je la laissa en plain devant l'étal. j'en proffita pour me masser le bras et sortit de la foule pour m'arrêtez sur un pond avoisinant. je ne demanda cependant pas un gosse l'autorisation de fumer et sortit un cigarette que j'alluma et en pris une bouffée en regandant le ciel orageux.

"Que savez-vous des Quest jeune homme?"

Invité

Kane pensait que Heise répondrait à la question de la jeune fille mais il n’en fit rien et lui ébouriffa simplement les cheveux. Pour sa part, le bonheur était une chose qui ne le concernait plus. Il y avait renoncé au moment où il avait choisi la vengeance et le sang. Il ne le recherchait plus. Ses seuls instants de bonheur il les trouvait auprès de compagnons d’un soir. L’argent ne lui apportait pas. Cela le rendait juste puissant et persuasif.

Kane ne chercha pas vraiment à connaître la signification de ce que la jeune fille venait de dire. Les filles des grandes familles avaient toujours une laisse autour du cou. C’était habituel. Pourtant, certaines arrivées à le rompre pour passer la nuit avec lui. A moins que ce soit par intérêt pour son argent qu’on les laisse aller vers lui ? Ce n’était pas impossible mais il s’en fichait. Aucune de ses compagnes n’avaient d’importance.

Mais ce qui le surprit fut sa réaction à son avertissement. Avait-elle seulement conscience de la puissance de son père ? Il y avait certains évènements étranges qu’il ne parvenait pas à expliquer lui-même. Les experts qui travaillaient pour lui avaient parlé d’œuvres démoniaques. Bien entendu, Kane n’y croyait pas. Les démons, Dieu, la magie, ce n’était que des contes de bonnes femmes !

Puis, Mina partit sans terminer sa phrase. Kane la suivit du regard. Il reporta ensuite son attention sur Heise qui sortait une cigarette. Il n’avait rien demandé au sujet du danger que le jeune homme venait de mentionner alors qu’il semblait assez proche de la jeune fille et que cela aurait pu l’inquiéter.

- Les Quest ? Pas grand chose. Je ne me suis jamais intéressé à eux. Je sais juste qu’il s’agit d’une grande famille. Y a-t-il quelque chose que vous voulez me dire à leur sujet ?

Kane continuait à regarder les étalages sans pour autant perdre de vue l’homme et la jeune fille. Les Quest ne l’avaient véritablement jamais intéressait. Il connaissait leur nom comme beaucoup mais c’était tout. Pourtant, cette question l’intrigua.

- Mais vous me surprenez. Je pensais qu’à la mention du danger dont j’ai mis en garde votre amie vous réagiriez. N’êtes vous pas inquiet de la laisser seule avec moi ?

Invité

Mina se demandait pourquoi Heise n'avait fait que lui ébouriffer les cheveux au lieu de répondre à sa question. Quand à son sourire, il lui avait parru....distant comme si il appartenait à un autre monde. De là où elle se trouvait, elle avait du mal à voir les deux autres, elle ne voyait que par intermitance les habits si caractéristiques du noble et les cheveux longs et noirs de heise.
Elle s'était au final trouvé devans un étal où l'on vendait des montres à gousset l'une d'elles paraissait très ancienne sombre à l'extérieur écrit en chiffres romains on povait voir tout le mécanisme. Un autre un peu plus loin dont le couvercle était finement ciselé, devait se porter en pendentif vu la chainette qui y passait. Un troisième semblait plus saubre. Je pris les trois montres pour plus chère que la bague avec sa pierre précieuse. Puis elle prit son temps pour revenir auprès des garçons.

- Mais vous me surprenez. Je pensais qu’à la mention du danger dont j’ai mis en garde votre amie vous réagiriez. N’êtes vous pas inquiet de la laisser seule avec moi ?

Elle arrivait à un mauvais moment, elle le présentait, elle alla alors s'assoir sur le muret en attendant que leur conversation finisse.

Invité

Je ne put que sourire à cette annonce négatif du jeune homme. Ainsi les ecrets de famille bourgeoise était toujous aussi bien gardé.

"les Quest....famille grande de par sa fortune et son pouvoir défaillant depuis trois générations dans certains domaines. Belle propriété londonienne aux abord de la capitale. En effet ils ne sont guère interessants. Mis à par peut-être cette fille. De part son tient pale, ses longs cheveux blonds casi crèmes et ses grands yeux marrons-rouges, elle se distingue de ses snobs au visage fermé, au mains griffues et à leurs yeux bleu et chevelure noire....pas étonnant qu'elle ne leur ressemble guère en vue du faite que leur caractère est complètement antipodique. Alors que vos semblables se complaise dans la médissance et aiment faire les beau en donnant la pate, elle, elleressent le besoin de courir dans les grand espaces.Aussi cela ne vous surprendrait pas de découvrir qu'elle n'est pas de sang noble. De naissance ce n'est qu'une roturière qui pour les riche est insignifiante. Elle ne doit son assantion sociale que par un caprice du jeune maitre de maison. Il l'expose à chaque soirée mondaine et elle se doit de courber l'échine, en échange il lui paille ses études. "

Je regarais revenir la gamine avant de reprendre.

"En tout cas ce ne sont pas eux qui lui ont appris les bonnes manières. Croyez moi si vous le voulez mais elle vaut mieux ques ses pinbèches de cours, pour elle l'argent ne fait pas tout."

- Mais vous me surprenez. Je pensais qu’à la mention du danger dont j’ai mis en garde votre amie vous réagiriez. N’êtes vous pas inquiet de la laisser seule avec moi ?

Je regardais du coin de l'oeil Mina qui s'était assise un peu plus loin pour ne pas géner notre conversation.

"j'ai confiance en elle. Si elle dit qu'elle se fiche du danger c'est que c'est certainement le cas. je n'ai pas de soucie à me faire elle sait être débrouillarde quand il faut."

je me pencha légèrement pour me faire entendre que de lui seul.

"Et puis de tout manière vous m'avez donner votre nom. Alors où est le problème, pour moi?"

J'étais parfaitement conscient que cette phrase montrait que je portais à certain interêt à la day class ici présente et que j'étais capable de faire payer la personne qui pouvait lui faire du mal.

Je plongeais à présent mon regard dans le bleu ciel du garçon cherchant à voir sa réaction. mon visage était toujours aussi froid, calme et impassible.

[ Edit by Marianne : * Sifflote * Oo, comment ça ce fait que Heise connaisse ça et pas mouaaa ??? Tu me fais de la peine ma niwie :'( XD J'ai supprimé le poste en double ;) ]

Invité

[Vraiment désolée T_T Ca fait plus de deux mois que j'ai pas répondu!! Je suis impardonnable T_T]

Kane écouta les explications sur la famille Quest. Comme il venait de le dire, en effet, il n’avait rien d’intéressant chez eux pour le jeune homme. En même, rare étaient ceux qui l’intéressait vraiment. Il se concentra néanmoins quand Heise parla de la jeune fille. Ce n’était pas la première fois qu’il entendait parler de nobles adoptants des enfants issus de l’extérieur pour les montrer comme des animaux domestiques. Certains n’hésitez pas à vendre le corps de leur enfant au plus offrant. Kane trouvait cela écœurant. Même s’il se fichait pas mal des autres, transformer un humain en jouet n’était pas tolérable pour lui.

Il tourna son regard vers Mina. Elle se tenait à l’écart, comme si elle ne voulait pas les déranger. C’était peut-être le cas. Puis, il se remit à écouter Heise. L’argent ne fait pas tout. C’était juste. Il n’effacerait jamais sa haine et certaines de ses cicatrices. Néanmoins, il pouvait parfois être bien utile.

- J’avoue que je me doutais bien qu’elle n’était pas de sang noble. La plupart des filles de nobles se comportent comme des chiennes en chaleur devant moi. Elle, elle se contente d’agir fièrement. Cela ne la rend que plus intéressante.

De toute façon, Kane ne fréquentait jamais plus que nécessaire les nobles. Il ne fréquentait d’ailleurs jamais personne plus que nécessaire. Il passait le plus clair de son temps seul à lire. Le contacte humain ne l’avait jamais intéressé. Comme on dit si bien, mieux vaut être seul que mal accompagné et dans son cas, personne ne méritait vraiment sa compagnie. (qui a dit prétentieux ?)

Ensuite, il y eut cette menace à peine masquée qui fit rire le jeune homme.

- Pas la peine de me menacer. Il est hors de question que je ne me comporte pas en vrai gentleman avec elle lors de cette soirée. Je ferais en sorte qu’il ne lui arrive rien si quelque chose venait à se produire. Il en va de mon honneur et de ma fierté. Nous devrions d’ailleurs lui faire signe de revenir, ne croyez-vous pas ?

La conversation était terminée n’est-ce pas ? Ils pouvaient se permettre de la rappeler. En même temps, Kane se demandait comment la discussion se serait passée avec elle à coté ? Elle ne semblait pas être de ces jeunes filles qui attendent qu’on les protège.

Invité

( Désolée de mon immense retard… Kane t’es vraiment tout pardonné.

Marianne-> Mais c’est que tu ne me l’a pas demandér ma nounette. Berck. Le surnom à la con. Lol)

Mina n’avait pas voulu déranger la conversation entre les deux garçons. Mais cela ne l’avait pas empéché de laisser trainer ses oreilles pour essayer de capter une parcelle de la conversation. Du moins essayer. Il y avait beaucoup trop de bruit autour pour comprendre. Machinalement elle avait ressorti de sa poche son vieux jeu de tarot divinatoire et en caressait le revers du bout des doigts. Combien de fois les avait-elle tournées et retournées alors qu’elle était seule et persécutée dans son ancienne école ? C’étaient ses plus vieilles compagnes d’infortune, et elle les considérait même comme des talismans. Etrange non ?

Le rire du jeune Kane Habe la ramena à la réalité. Elle tourna donc son regard vers les autres pour découvrir un Heise Khiel pencher vers le jeune aristocrate donc les yeux pétillaient d’une certaine malice, ou alors de défit. A ce qu’elle pouvait voir la discussion était terminée. Elle n’avait donc aucun intêret à rester à l’écart. Elle avait eu la désagréable impression qu’on avait parlé d’elle en son absence, et cette impression se confirma pour on ne sait quelle raison lorsqu’elle les rejoignit. Elle en profita pour administrer un magnifique coup de coude dans les côtes de son ami qui n’avait toujours pas débloqué son regard du jeune aristocrate.

« Et après ça c’est moi qui suis mal éduquée. Et bien . »

Sa voie était sincèrement teintée d’un infime reproche. Celui d’avoir été mise de côté trop longtemps à son gout. Elle n’était pas égoïste, juste qu’après avoir reprit gout à la vie, elle voulait en profiter à pleine dents avec ses amis.

Elle réagit alors d’une manière alors, qui pouvait sembler très étrange. Mai s qui pour elle avait un sens. Elle déposa délicatement sa main sur la joue du jeune aristocrate et plongea son regard dans ses yeux bleus. Ce qu’elle ressentait en cet instant était une tristesse. Elle ne peut que ressentir de la tendresse et son visage s’adoucit, alors que ses yeux devienrent ceux d’une louve avec une pointe de nostalgie.

« C’est ce que je pensais…… Laisse-nous. »

Cet ordre était directement adressé à celui qu’elle avait tiré de force de son appartement pour le faire prendre un bain de foule qu’il ne semblait guère apprécier. Pour autant elle n’avait pas décroché ses yeux du regard aristocratique.

Invité

Si il y avait bien une chose qui m’horripillait le plus, c’était bel et bien le personne autaine. Ce gamin battait le reccort au la main. Mon poings se serrèrent d’eux-même alors que je fixais avec appréhention le merdeux. Avait-il conscience du danger que je pouvais représenter ? Non. Bien sur que non. Il ne savait rien de ma vraie nature. Et quand bien même. Il ne pouvait rien faire.

J’étais, je dois bien le reconnaitre, tellement dérouté Que je ne m’étais pas aperçu que mina s’était rapprochée de nous. Aussi le coup dans les côtes me laissa sans voie.

« Et après ça c’est moi qui suis mal éduquée. Et bien . »

C’était moi, ou est-ce que sa voie contenait un certain reproche. Mais pourquoi ? c’était bien elle qui s’était éloigner de nous de son plein grés non ?

-Il y a une différence entre dévisager quelqu’un et sonder son âme, Mina. Il serait peut-être préférable que tu sache faire la différence si tu ne veux pas te faire détruire.

Elle semblait de pas avoir entendu. J’avais détourné le regard lorsque je lui avais fait la morale. Cependant il semblait qu’elle se moquait complètement des conseils. Mais qui était-elle bon sens ? J’avais refermé mon cœur avait tellement de soin et recouvert de tellement de couche de protection que personne n’aurait du pouvoir me faire réagir comme ça. Pourquoi avais-je menacé l’aristocrate ? Pour elle ? Non. Pour moi-même. Je ne veux plus souffrir.

« C’est ce que je pensais…… Laisse-nous. »

Pourquoi cet ordre est comme un coup de poignard pour moi ? C’est la première fois qu’elle me donne un ordre avec cette voie là. Habituellement elle force la main, comme aujourd’hui pour me faire sortir, et les rares ordres qu’elle donne sont plus des demandes qu’autre chose.

-Comme si j’allais rester avec une petite écervelée qui refuse de voir la réalité en face.

C’est à mon tour de m’éloigner aussi bien physiquement que mentalement. Si je reste trop longtemps avec eux, ils seront blessés. Les humains sont trop sensibles et agissent sans réfléchir. Je les hais. J’en ai peur. Quand aux vampires…..je ne peux pas oublier qu’ils ont tué toute ma famille.

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